Records du monde : qui détient le plus ? Découvrez les champions

12 décembre 2025

Sportif homme avec médailles et records dans un musée

En 2023, le 400 mètres haies masculin voit un nouveau record du monde établi à 45,94 secondes, repoussant une marque que beaucoup jugeaient inaccessible depuis plus de trois décennies. D’autres disciplines, comme le triple saut féminin ou le 100 mètres, connaissent aussi des bouleversements inattendus, remettant en question les références historiques.

Des athlètes multiplient les performances exceptionnelles en une seule saison, s’octroyant plusieurs records et bousculant la hiérarchie mondiale. Les écarts avec les anciens détenteurs s’accentuent, redéfinissant les limites de la discipline et l’histoire du sport.

Records du monde en athlétisme : un panorama des performances de 2023

Sur la piste, chaque fraction de seconde, chaque centimètre, peut écrire la légende. Les records du monde sont la marque suprême du monde athlétisme, et l’année 2023 a ajouté de nouveaux chapitres à cette histoire. Usain Bolt reste l’homme à battre sur 100 m (9,58 s) et 200 m (19,19 s), des performances inégalées depuis 2009. Florence Griffith-Joyner demeure une énigme avec ses 10,49 s sur 100 m et 21,34 s sur 200 m, records inscrits en 1988 et toujours intacts. Ces exploits sont devenus des références, presque hors d’atteinte.

Les épreuves de demi-fond, elles, sont toujours dominées par Hicham El Guerrouj sur 1500 m (3’26 »00, 1998) et Daniel Komen sur 3000 m (7’20 »67, 1996). Les concours ne sont pas en reste : Javier Sotomayor défie le temps à la hauteur (2,45 m, 1993), Mike Powell règne sur la longueur (8,95 m, 1991) et Jonathan Edwards sur le triple saut (18,29 m, 1995). La puissance pure du marteau est illustrée par Youri Sedykh (86,74 m, 1986), tandis que le javelot de Jan Železný (98,48 m, 1996) reste la référence absolue.

Mais une nouvelle vague bouleverse la hiérarchie. Armand Duplantis a porté la perche à 6,21 m en 2022. Sydney McLaughlin-Levrone a révolutionné le 400 m haies avec ses 51,41 s (2022). Chez les femmes, Kendra Harrison a effacé une marque trentenaire sur 100 m haies (12,20 s, 2016). Jakob Ingebrigtsen, quant à lui, multiplie les records en demi-fond, incarnant l’impatience d’une génération qui refuse d’attendre son heure.

Les records ne se limitent pas à l’athlétisme. Michelle Gulyas s’est illustrée au pentathlon moderne avec 1445 points, Pan Zhanle a brillé en natation sur 100 m nage libre (46,91 s), Aleksandra Miroslaw a électrisé l’escalade de vitesse en 6,53 s. Cette diversité de disciplines et de champions illustre la vitalité du palmarès mondial, où chaque record raconte une histoire à part.

Quels athlètes ont marqué l’année par des records exceptionnels ?

Des noms ont surgi, parfois là où on ne les attendait pas, pour écrire une nouvelle page du sport mondial. Pan Zhanle a frappé un grand coup avec ses 46,91 secondes sur 100 mètres nage libre, bousculant la hiérarchie en natation. Sa maîtrise du sprint, son relâchement au moment décisif, ont imposé de nouveaux standards.

La polyvalence a trouvé son visage avec Michelle Gulyas. Grâce à ses 1445 points au pentathlon moderne, la Hongroise impose un modèle de régularité et de sang-froid, forçant admiration et respect chez ses adversaires.

Sur la piste, Jakob Ingebrigtsen n’a cessé d’ajouter des lignes à son palmarès. Sa capacité à dominer le demi-fond, à enchaîner les records du monde, fait de lui l’un des incontournables de la saison.

La perche a été survolée par Armand Duplantis, encore et toujours. Son saut à 6,21 m en 2022 a rehaussé les attentes dans cette discipline où la technique tutoie l’art.

Enfin, Sydney McLaughlin-Levrone a bouleversé les repères sur 400 m haies. Avec ses 51,41 secondes, elle a imposé une nouvelle définition de la perfection athlétique, alliant puissance, précision et fluidité sur chaque obstacle.

Voici les principaux protagonistes de cette année record, dont les prouesses redessinent les frontières de leur discipline :

  • Pan Zhanle : record du monde du 100 m nage libre (46,91 s, 2023)
  • Michelle Gulyas : record du monde du pentathlon moderne (1445 points, 2023)
  • Jakob Ingebrigtsen : plusieurs records du monde en demi-fond
  • Armand Duplantis : record du monde du saut à la perche (6,21 m, 2022)
  • Sydney McLaughlin-Levrone : record du monde du 400 m haies (51,41 s, 2022)

L’évolution des records : quand les nouveaux exploits défient l’histoire

Un record du monde n’est jamais un simple chiffre : il est le reflet d’une époque, d’une évolution. Certains, comme ceux de Florence Griffith-Joyner en 1988, continuent de défier le temps. D’autres sont balayés par des talents capables de modifier la trajectoire d’un sport.

L’ère Usain Bolt reste gravée dans la mémoire collective. Ses 9,58 s sur 100 m et 19,19 s sur 200 m, signés en 2009, ont tout changé. Pourtant, le demi-fond voit toujours Hicham El Guerrouj dominer le 1500 m depuis 1998, tandis que Daniel Komen garde la main sur le 3000 m depuis 1996.

Dans les concours, la durée de vie de certains records frappe l’esprit. Javier Sotomayor est indétrônable à la hauteur (2,45 m, 1993), Mike Powell tient la longueur (8,95 m, 1991) et Jonathan Edwards le triple saut (18,29 m, 1995). Le marteau lancé par Youri Sedykh (86,74 m, 1986) et le javelot de Jan Železný (98,48 m, 1996) continuent de fixer l’horizon.

Pourtant, une génération pousse pour renverser ces totems. Armand Duplantis réinvente la perche, Sydney McLaughlin-Levrone fait voler en éclats le 400 m haies. Mais certains exploits semblent taillés pour durer, hors de portée pour longtemps encore.

Jeune femme souriante avec certificat dans un stade en plein air

Zoom sur les duels emblématiques entre anciens et nouveaux détenteurs

Un record n’est jamais acquis : il est la ligne à franchir, la cible à dépasser, le témoin d’une rivalité qui se nourrit du passé autant que du présent. La confrontation entre générations façonne l’histoire du sport.

Sur 100 m haies, Kendra Harrison a bousculé la hiérarchie en 2016, effaçant le record de Yordanka Donkova, qui tenait depuis trente ans. Même sans affrontement direct, ce passage de relais symbolise la force de chaque avancée : repousser une référence, montrer que rien n’est figé.

À la perche, l’opposition entre Sergey Bubka et Armand Duplantis a traversé le temps. D’un côté, le champion ukrainien, maître des records dans les années 1980-1990 ; de l’autre, le Suédois, dont l’aisance et la constance ont permis de franchir 6,21 m en 2022. Les deux n’ont pas sauté l’un contre l’autre, mais la comparaison technique s’impose, génération contre génération.

Les exploits féminins, eux, résistent. Les temps de Florence Griffith-Joyner, réalisés en 1988, restent hors d’atteinte. À chaque départ, les spécialistes actuelles se mesurent à un mythe, une trace laissée sur la piste de Séoul, que personne n’efface.

Dans d’autres sports, les duels records prennent parfois la forme de marathons. Nicolas Mahut et John Isner, lors de leur match de onze heures à Wimbledon en 2010, ont repoussé les limites de l’endurance et de la volonté. Chaque discipline forge ses propres héros, ses propres rivalités entre héritiers et nouveaux maîtres. L’histoire continue de s’écrire, à chaque foulée, à chaque exploit, à chaque rêve dépassé.

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