4 grands chelem la même année : qui l’a réalisé ?

Réussir à remporter les quatre tournois du Grand Chelem en une seule année est un exploit rarissime dans le monde du tennis. Seuls quelques joueurs ont su inscrire leur nom dans cette légende. À ce jour, seuls deux athlètes ont réussi cet exploit : Don Budge en 1938 et Rod Laver, qui l’a réalisé deux fois, en 1962 et 1969.

Ces victoires, obtenues à Melbourne, Paris, Londres et New York, symbolisent l’apogée d’une carrière sportive. Chaque tournoi représente un défi unique, avec ses surfaces, ses conditions de jeu et ses adversaires spécifiques, rendant cet accomplissement encore plus impressionnant.

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Qu’est-ce que le Grand Chelem ?

Le Grand Chelem désigne la série de quatre tournois majeurs que tout joueur de tennis rêve de remporter : l’Open d’Australie, Roland Garros, Wimbledon et l’US Open. Ces compétitions sont les plus prestigieuses et les plus difficiles du circuit, chacune offrant des défis uniques en fonction de sa surface et de ses conditions de jeu.

  • Open d’Australie : disputé sur dur, c’est le premier rendez-vous de l’année, souvent marqué par la chaleur australienne et le retour des joueurs après la trêve hivernale.
  • Roland Garros : se distingue par sa terre battue, surface exigeante physiquement et techniquement, nécessitant des qualités de glisse et d’endurance.
  • Wimbledon : tournoi le plus ancien, joué sur gazon, surface rapide favorisant les serveurs et les volleyeurs.
  • US Open : organisé sur dur, clôturant la série des Grands Chelems, il se distingue par son ambiance électrique et son cadre new-yorkais.

Remporter ces quatre tournois la même année constitue un exploit rarissime, connu sous le nom de Grand Chelem calendaire. Réussir cette prouesse signifie triompher sur trois surfaces différentes : dur, terre battue et gazon, contre des adversaires souvent au sommet de leur forme. Le dernier à avoir réalisé cet exploit est Rod Laver en 1969, une performance encore inégalée dans l’ère Open.

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Les joueurs et joueuses ayant réalisé le Grand Chelem la même année

Rod Laver demeure le seul joueur masculin à avoir remporté le Grand Chelem calendaire à deux reprises : en 1962 et en 1969. Surnommé ‘Rocket’, l’Australien a marqué l’histoire du tennis avec ses performances sur les quatre surfaces majeures en une seule année, une réussite qui n’a pas été égalée depuis.

Avant lui, Donald Budge avait ouvert la voie en 1938, devenant ainsi le premier joueur à réaliser cet exploit. Son jeu puissant et son service redoutable lui ont permis de dominer ses adversaires tout au long de cette année historique.

Chez les femmes, Maureen Connolly a été la première à accomplir cet exploit en 1953. Surnommée ‘Little Mo’, elle a dominé le circuit féminin avec une autorité rare pour son époque. Margaret Court a suivi en 1970, ajoutant ce succès à une carrière déjà impressionnante.

Steffi Graf a réalisé le Grand Chelem calendaire en 1988, mais elle a fait encore mieux en remportant aussi la médaille d’or olympique la même année, ce qui lui a valu le surnom de Grand Chelem doré. Sa domination sur le circuit féminin a été sans partage, marquant profondément l’histoire du tennis.

Les défis et exploits associés à la réalisation du Grand Chelem

Réaliser le Grand Chelem calendaire exige une constance et une polyvalence exceptionnelles. Chaque tournoi du Grand Chelem impose ses propres défis : l’Open d’Australie avec ses conditions souvent extrêmes, Roland Garros et sa terre battue exigeante, Wimbledon et son gazon rapide, et l’US Open avec ses surfaces dures impitoyables.

  • Novak Djokovic a remporté 24 tournois du Grand Chelem, mais il n’a pas encore réalisé le Grand Chelem calendaire.
  • Djokovic a triomphé 10 fois à l’Open d’Australie, 3 fois à Roland Garros, 7 fois à Wimbledon et 4 fois à l’US Open.
  • Il a réalisé le Petit Chelem à trois reprises.

Steffi Graf, quant à elle, a marqué l’histoire en 1988 en remportant non seulement le Grand Chelem calendaire mais aussi la médaille d’or olympique, réalisant ainsi le Grand Chelem doré. Aucun autre joueur n’a réussi cet exploit particulier.

La liste des joueurs ayant réalisé le Petit Chelem, c’est-à-dire trois des quatre titres en une année, inclut des noms prestigieux comme Serena Williams et Martina Navratilova. Ces joueuses ont démontré une domination quasi totale sur le circuit, même s’il leur a manqué un titre pour compléter le Grand Chelem calendaire.

Rod Laver, qui a réalisé deux fois le Grand Chelem calendaire, reste la référence ultime. Son héritage est tel que la United States Tennis Association a invité Laver à remettre le trophée à Djokovic s’il venait à remporter l’US Open et compléter ainsi son Grand Chelem calendaire.

Les défis pour réaliser cet exploit demeurent nombreux : variations de surfaces, pressions psychologiques et exigences physiques. Ces éléments combinés font que la réalisation du Grand Chelem calendaire reste l’un des plus grands exploits sportifs.

grand chelem

Impact et héritage des réalisations du Grand Chelem dans le tennis

L’impact du Grand Chelem calendaire sur le tennis ne peut être sous-estimé. Les joueurs qui l’ont réalisé sont entrés dans la légende. Rod Laver, avec ses deux Grands Chelems calendaires en 1962 et 1969, a établi une référence quasi inégalée. La United States Tennis Association a même invité Laver à remettre le trophée à Novak Djokovic, s’il parvient à compléter cet exploit lors de l’US Open.

Les réalisations de ces athlètes transcendent les simples statistiques. Elles incarnent l’excellence et la domination sur plusieurs surfaces et conditions de jeu. Steffi Graf, en 1988, a ajouté une dimension supplémentaire à son héritage en remportant le Grand Chelem doré, incluant la médaille d’or olympique.

  • Rod Laver : Deux Grands Chelems calendaires (1962, 1969).
  • Steffi Graf : Grand Chelem doré (1988).
  • Novak Djokovic : 24 titres du Grand Chelem, en quête du calendaire.

Les héritages de ces joueurs sont aussi marqués par leur influence sur les générations suivantes. Leur succès inspire les jeunes talents à viser l’excellence. Djokovic, Nadal et Federer, bien qu’ils n’aient pas encore réalisé le Grand Chelem calendaire, sont souvent comparés à ces légendes pour leur constance et leur polyvalence.

Le Grand Chelem calendaire reste le graal ultime du tennis. Sa rareté et la difficulté de l’exploit en font un objectif presque mythique. Le défi est immense, mais l’impact sur le sport, et sur ceux qui parviennent à l’atteindre, est tout aussi colossal.